Fonctionnaire – Assurance chômage

Nouvelles règles d’indemnisation

Mobilisation générale

 

Simulation : Assurance salaire fonctionnaire arrêt maladie

Travailler plus longtemps et toucher moins d’allocation chômage, c’est le projet très controversé que souhaite mettre en place le gouvernement. Les précédentes réformes n’ont pourtant pas encore prouvé leur efficacité que, déjà, de nouvelles dispositions vont entrer en vigueur. La dette publique y est sûrement pour quelque chose. Les conséquences sont nombreuses et les organisations syndicales craignent que les bénéficiaires de l’assurance chômage ne soient contraints d’accepter des emplois précaires, inadaptés ou mal rémunérés. Tous les chômeurs vont devoir rendre des comptes mais les fonctionnaires verront également leur statut modifié.

Titularisation et nouvelle règle d’indemnisation de l’assurance chômage des fonctionnaires

Une réforme controversée
Ce 3ème bras de fer, après celui de 2019 et de 2023, risque de déboucher sur une nouvelle crise sociale. Depuis 2019, il faut avoir travaillé 6 mois au lieu de 4 mois pour être indemnisé, c’est ce qu’appelle la durée d’affiliation. De plus, les indemnités versées ont encore été réduites. En 2023, c’est la durée d’indemnisation qui subit un nouveau lifting. Désormais, elle varie en fonction de la conjoncture économique. Pour le gouvernement, c’est clair, les chômeurs de longue durée ne font pas assez d’effort pour retrouver du boulot. Ils refuseraient des offres d’emploi sans raison valable. Apparemment il y a trop d’emplois non pourvus, y compris dans les métiers en tension, et des secteurs entiers peinent à recruter mais les gens sont capricieux. Les politiques mettent tout en œuvre pour que l’économie reparte et que la courbe du chômage s’inverse rapidement.

Solution : Comment profiter de sa retraite à 62 et 64 ans ?

Pour les détracteurs de cette 3ème réforme, les lois s’enchainent mais les résultats ne sont pas au rendez-vous. Plus grave encore, malgré ces réformes successives, les cotisations, des salariés du privé et du public, qui servent à financer leur chômage continuent d’augmenter. Le pays se dirige vers une casse sociale violente et les fonctionnaires vont devoir faire des efforts supplémentaires. Dans le privé, comme dans le public, les chefs d’entreprise qui recrutent, recrutent mal puisque les travailleurs n’ont pas toujours le bon profil pour le job. Conséquences : perte de temps, perte d’argent, hausse du nombre de contractuels, licenciements en cascade et montée de la précarité. Les patrons qui se croient tout permis vont évidemment abuser de cette situation puisqu’ils disposeront d’une main d’œuvre abondante, malléable et pas cher. Les syndicats font pression. Ils accusent le gouvernement d’appliquer une politique du chiffre qui passe par des mesures coercitives voire punitives. Pour eux, cela ne fait aucun doute, cette réforme dégradera les conditions de travail des salariés. L’exploitation des travailleurs est inenvisageable dans un pays qui se dit démocratique et progressiste.

De nouvelles règles d’indemnisation
Oui ! La dette publique est colossale. Oui ! Il faut baisser les dépenses de L’UNEDIC mais sans pousser les chômeurs à accepter n’importe quel emploi. 2,6 millions, c’est le nombre exact de chômeurs indemnisés en 2024. 300 000, c’est le nombre de chômeurs indemnisés en moins qu’on pourrait atteindre si ces réformes étaient appliquées. Objectif : Le retour au plein emploi.
Mais au fait, quelle est la durée d’indemnisation du chômage ? Aujourd’hui, elle est de 18 mois et le gouvernement souhaite la passer à 15 mois. Comme le volet deux, cette durée continue à varier en fonction du taux de chômage et de la conjoncture économique. En gros, lorsque la courbe du chômage est haute, la durée de versement est augmentée et lorsqu’elle baisse, la durée est réduite. Il considère qu’en période de croissance il est plus facile de trouver du travail qu’en période de crise. Cette analyse est vraie mais elle ne prend pas en compte la qualité des emplois proposés.

Date de versement et calcul allocation chômage fonction publique pour agent en contrat CDD et CDI

L'état ne fait pas de cadeau
Le durcissement des conditions d’indemnisation et la baisse progressive des indemnités journalières en cas d’arrêt maladie et de l’allocation chômage sont vécus comme une injustice par les demandeurs d‘emploi. Beaucoup d’entre eux travaillent mais en raison de la crise économique ils signent bien souvent des contrats courts (intérim, CDD, emploi saisonnier) et se réinscrivent aussitôt à France travail (anciennement Pôle Emploi).
L’exemple des travailleurs saisonniers est assez parlant puisque ces personnes, souvent de passage dans une région, ne travaillent que durant les périodes de forte activité c’est-à-dire la haute saison. Ils viennent grossir les rangs des équipes déjà en place pour faire face à l’afflux de clients et de travail supplémentaire. Les secteurs concernés sont en général la restauration, l’agriculture, le tourisme et l’hôtellerie.
Qui sont les travailleurs saisonniers ? Ce sont en majorité des étudiants et des étudiantes qui recherchent un job d’été, des étrangers ou des séniors à la recherche d’un complément de revenus pour améliorer leur pension de retraite. Cette réforme précarise encore un peu plus leur statut. Les rapports officiels montrent clairement qu’il est devenu beaucoup plus compliqué de toucher le chômage. Les économistes ne soutiennent pas du tout l’idée d’une énième réforme parce qu’elle va réduire en miette des acquis sociaux obtenus difficilement par les syndicats après des années de lutte. Pour renflouer les caisses de l’assurance chômage le gouvernement ne recule devant rien.
Pourtant une solution viable existe, c’est l’accompagnement. L’accompagnement des demandeurs d’emploi est une méthode bien plus efficace dont les résultats sont incontestables. Elle est adaptée à tous les profils surtout aux chômeurs de longue durée qui ont besoin d’un meilleur suivi pour retrouver un emploi.

Devis : Assurance perte de salaire fonction publique

Les fonctionnaires coûtent chers
L’heure est à l’économie et les employés de la fonction publique d’état et de la fonction publique territoriale ne sont pas épargnés. En Finir avec l’emploi à vie des fonctionnaires, c’est se mettre à dos plus de 2 millions de français mais le gouvernement veut aller jusqu’au bout de ses réformes. Les projets de loi liés à leur statut et à leurs avantages ont été déposés. En cause, les fonctionnaires installés dans leur confort, et dont le profil ne correspond plus au poste pour lequel ils ont été recrutés. Bientôt un fonctionnaire pourra plus facilement être licencié pour insuffisance professionnelle. La colère gronde chez les syndicats et les négociations s’annoncent très tendues. Ce que les fonctionnaires souhaitent c’est qu’on leur fiche la paix. Ils veulent de la considération. Ils sont parfaitement au courant qu’en raison de cette série de réformes, ils doivent améliorer leur retraite complémentaire. Avec un contrat d’épargne, une assurance vie pour fonctionnaire ou un PER (Plan Epargne Retraite) souscrit auprès d’un assureur privé, leur avenir est plus sûr.

Les contractuels à la rescousse
L’état refuse t-il de titulariser ? Ce qui est certain c’est que depuis des années il ne remplace plus aucun départ à la retraite La question de la revalorisation salariale revient aussi au cœur des négociations. Pour mieux payer ses agents, l’état préfère poursuivre sa politique de réduction des effectifs. Le problème c’est que l’inflation progresse beaucoup plus vite que les salaires et l’embauche massive des contractuels aggrave la situation. Parfois les contrats sont tellement précaires qu’ils ne leur permettent même pas de prendre une assurance complément de salaire pour fonctionnaire en cas d’arrêt de travail. C’est particulièrement vrai dans l’enseignement où le speed-jobbing est devenu monnaie courante. L’académie de Versailles lance une vaste campagne de recrutement pour le poste de professeur des écoles et d’enseignant au collège. Des entretiens éclairs qui permettent à des gens de tout horizon de devenir professeurs des écoles en moins d’une heure. Une formation bâclée, qui ne dure que quelques minutes, et censée permettre à ces contractuels d’enseigner à des enfants parfois en situation d’échec scolaire. Les syndicats dénoncent une paupérisation des agents de la fonction publique et une dégradation des conditions de travail.

Contrat : assurance indemnité journalière fonction publique

Les français seraient fainéants
Les français sont-ils paresseux ? C’est la folle rumeur qui est pourtant propagée depuis des années et les fonctionnaires sont les premiers visés. Ils ne seraient jamais contents, se plaindraient sans cesse de leurs conditions de travail, ne seraient pas en accord avec les valeurs de leur entreprise, refuseraient de faire des heures supplémentaires et seraient même récalcitrant à l’idée de travailler plus pour gagner. Les critiques pleuvent sur les salariés, surtout les plus jeunes. On les accuse d’être trop assistés et déconnectés des réalités du marché du travail. Ce qui est évident c’est que le marché du travail a connu des bouleversements.
Les années « métro, boulot, dodo ! », c’est fini. La souffrance psychique fait des ravages au travail. Les arrêts maladie pour stress, dépression et burn out (syndrome d’épuisement professionnel) se multiplient et inquiètent les salariés alors pas question de bousiller sa santé. Le montant des indemnités journalières versées par la sécurité sociale s’est envolé. Les gens refusent de tout sacrifier. Ils recherchent un équilibre entre leur vie personnelle et leur vie professionnelle. Ils sont également plus exigeants et pas prêts à accepter n’importe quel poste.

La génération Z au boulot
Ils ne considèrent pas le travail comme une fin en soi, pour eux ce n’est qu’un moyen comme un autre de survivre. Ils sont prêts à claquer la porte du jour au lendemain sans se retourner et emploient à merveille l’expression « Carpe Diem » (Il faut savourer le moment présent). Ces jeunes ne se laissent pas facilement dicter leur conduite et brisent les codes.
Sur le marché du travail, ils sont hyper flexibles mais ne renonceraient pour rien au monde à leur liberté même pour un salaire très élevé. Alors qu’on leur parle des réformes de l’assurance chômage et des réformes de la retraite, beaucoup estiment qu’ils ne sont pas responsables des années de mauvaises gestions, et pour la retraite, ils ne sont pas sûrs de la toucher alors, next ! Non, le travail c’est bien et c’est nécessaire, ça ils en sont conscients. Si vous leur dite « le travail c’est la santé », ils vous répondent « et ne rien faire c’est la préserver». La plupart sont dans cette démarche parce qu’ils ne veulent pas du tout reproduire le schéma de leurs ainées. Pour la « Gen Z » travailler du matin au soir pour un patron qui se soucie plus de son chiffre d’affaires que de ses employés, non merci ! Se faire exploiter par des capitalistes qui réalisent d’énormes profits et sont adeptes de l‘évasion fiscale, et puis quoi encore ! Alors comment les persuader de signer un CDI qu’ils ne déchireront pas à la moindre contrariété? Comment les convaincre que le statut de fonctionnaire permet de concilier vie privée et vie professionnelle ? Il faut simplement prendre le temps de les écouter et dialoguer. Entendre leurs souffrances, parler santé au travail et dignité humaine.
La crise sanitaire a rebattu les cartes sur le marché du travail, ni les jeunes ni les moins jeunes, ni les demandeurs d’emploi, ni les salariés ne veulent perdre leur santé ou bosser pour un salaire de misère. Peu importe si pour finir le mois ils doivent chercher un complément de revenus, ils assument. Récemment les gilets jaunes ont bravé les interdits pour faire entendre leurs revendications, aujourd’hui les jeunes démissionnent plus facilement. Le gouvernement doit entendre le malaise des français sinon le déficit risque encore de se creuser, ce qui pourrait, sait-on jamais, aboutir par la fin du droit au chômage.

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