Destiné à l’export, il arrive en 1983 en Europe sous le nom de Nissan Micra. Les premières rondeurs sont perceptibles sur la deuxième génération de la Micra qui est commercialisée en 1992 avec trois motorisations à essence de 1,0 L 54 ch, 1,3 L 75 ch et 1,4 L 82 ch. L’unique bloc diesel de 1,5 L qui libère 57 ch est accompagné d’une boîte manuelle ou automatique à 5 rapports. Les jeunes urbains qui découvrent en 2002 la troisième génération sous le nom de K12 sont séduits par le look rétromoderne de la façade avant et le caractère fort que dégagent ses phares globuleux.

Pour réduire à souhait les coûts de fabrication de la Micra K13, Nissan délocalise ses usines en Inde pour le marché européen, et au Mexique et en Chine pour les marchés hors Europe. Une version rebadgée de la Micra assemblée en Inde devient Pulse chez Renault.

Une toute nouvelle plateforme de l’Alliance Nissan-Renault profite à la Micra IV qui est le premier modèle à y être assemblé avant l’arrivée de la Clio 4 et du Nissan Note. Malgré ses mensurations modestes, 900 kg pour 3.78 m de longueur, l’agencement de l’habitacle permet un espace aux jambes correct pour quatre passagers. La minicitadine se démarque de ses concurrentes avérées par un équipement novateur : l’aide au créneau, un toit en verre et le Nissan Connect.

Après plus de trente ans de carrière chez Nissan, la Micra opère un léger relooking en 2013 avec l’adoption d’une calandre plus expressive au V central chromé.

Le bouclier avant est repensé, tandis que les ailes et la poupe sont gonflées. L’accent est mis sur la sécurité avec la Micra dernière génération de 2017. La K14 est équipée d’un limiteur de vitesse, du freinage d’urgence automatique, d’un avertisseur de franchissement de ligne, du contrôle actif de trajectoire, d’un détecteur de piétons et de la vision à 360°.