Pour sa motorisation hybride le Toyota C-HR ne possède qu’un seul concurrent qui est le Kia Niro dont la puissance du moteur est inférieure à 140 ch. Toutefois, l’élégance de son design, son équipement premium et son gabarit de 4.36 m de long le met face à des modèles comme le Mazda CX-3 ou le Mini Countryman. Sous son capot, le C-HR abrite un 4-cylindres essence de 98 ch associé à un moteur électrique de 72 ch. L’ensemble libère une puissance de 122 ch avec une consommation de 3.8 l/100 km. Les 0 à 100 km/h sont atteints en 10.9 s avec une vitesse maximale de 190 km/h pour 135 g/km d’émission de dioxyde de carbone.

Le crossover utilise la même plateforme que la Prius IV. Le partage des composants lui permet d’être équipé de trains roulants de grande qualité et d’un châssis rigide. L’empattement de 2.64 m permet un confort arrière correct pour deux adultes de grande taille. L’espace de chargement de 377 litres est parmi le moins dense de la catégorie.

Le constructeur japonais reste à ce jour le Numéro 1 des voitures hybrides. En 2016 Toyota prend conscience de l’emballement pour les SUV et décide d’équiper le C-HR de sa technologie, chose qu’il n’avait faite que pour ses berlines Yaris, Prius et le monospace Prius+. Une prise de risque quand on sait que la filiale premium Lexus équipe ses véhicules depuis 2005. Bien lui en a pris puisqu’en douze mois 120 000 unités sont vendues en Europe.

Six finitions déclinées sur deux motorisations de 2.0 L pour le haut de gamme et 1.8 L pour l’entrée de gamme sont disponibles. La marque nipponne étrenne une fonctionnalité dénommée Hybrid coaching sur l’application My Toyota, qui conseille le conducteur pour une utilisation optimale de l’hybridation.